Les journalistes et le FN : une très longue histoire

 

Du journaliste muselé, au journaliste tabassé, en passant par le journaliste menacé, le Front National reste le spécialiste en terme d’entrave à la liberté de la presse. Des relations souvent musclées qui se terminent parfois devant le tribunal. Des affaires qui font de plus en plus polémiques sur la toile à en croire le nombre d’articles et de tweets postés par des journalistes victimes de cette injustice.


 

Les relations entre les journalistes et le parti frontiste ont toujours étés compliquées… C’est ce que pourra confirmer un journaliste de “Marianne,” Mathias Destal, qui s’est vu refusé son entrée à l’espace François Mitterrand, lors d’une soirée électorale du FN à Hénin Beaumont.

 

Il est alors légitime de se demander pourquoi son nom, ainsi que celui d’autres journalistes, fut rayé de la liste des accréditations... En faite Marine & Co lui reprochent d’avoir écrit un livre soit disant diffamatoire, "Marine est au courant de tout", avec Marine Turchi, journaliste à Mediapart (éd. Flammarion) . Un livre qui a fait polémique dans les rangs du parti, suite à la diffusion d’un documentaire Mediapart/Marianne/Envoyé Spécial consacré au parti d'extrême droite, basé essentiellement sur celui-ci.

 

En effet Mathias Destal accuse Frédéric Chatillon, conseiller de Marine Le Pen, d'être un "nazi", de vouer un culte à Adolf Hitler, de plaisanter sur les Juifs, de se lâcher "sur des saluts nazis et les croix gammées".


Cela permet de comprendre la volonté de certains cadres du FN, comme Aymeric Merlaud, conseiller régional des Pays de la Loire, de “créer un ordre des journalistes” afin de «sanctionner des pratiques mauvaises».

 

On a compris que le FN essaye de réprimer les journalistes afin d’éviter la divulgation d’éléments compromettant qui pourrait faire flancher les intentions de votes.

 Marc-Aurèle D.

 

 


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